Dans le cadre du festival Lettres d’Automne, les élèves de 5e1 ont rencontré l’auteur et illustrateur Henri Meunier après avoir étudié trois de ses ouvrages, en français et en arts plastiques. Ils ont eu la chance de lui poser toutes les questions qu’ils souhaitaient, nous vous retranscrivons leurs découvertes.
« J’ai aimé cette rencontre car Henri Meunier a répondu à nos questions avec des réponses que l’on attendait pas… Ce qui m’a étonné : qu’il ne soit pas bon en orthographe jeune, et que maintenant il écrit.
Je trouve courageux d’écrire des livres. Ce qui m’a impressionné, ce sont tous les refus des éditeurs avant qu’un livre soit publié. Et il a précisé qu’il ne fallait pas s’en offusquer, qu’il y en aurait plein d’autres. Cela montre bien qu’il adore son métier »
Louis C.
« Henri Meunier nous a expliqué que quand il était petit, il avait des difficultés en français, et était meilleur dans les matières scientifiques, mais plus grand il a voulu faire des études d’arts plastiques. C’est comme ça qu’il a commencé à illustrer puis à écrire des livres.
L’avantage de son métier, c’est qu’il peut arranger ses horaires comme il veut, donc il travaille quand son fils est à l’école. Il nous a également dit que si ses livres ne se vendaient plus, il deviendrait agriculteur ».
Pénélope B.
« Henri Meunier est un écrivain qui n’aimait pas le français car il souffre de dysorthographie et de dyslexie et avait beaucoup de mal à écrire. Il n’aimait pas du tout lire lors de son enfance, mais à 21 ans, il est entré dans une bibliothèque et il a commencé à beaucoup lire, des livres jeunesse, des bandes-dessinées…
Il a écrit et illustré plus de soixante-dix livres. »
Lucas P-A.
« Pour dessiner il se rend dans son atelier avec ses amis et pour écrire dans son bureau.
Avant de faire lire son livre à un éditeur, il le fait souvent lire à sa sœur.
Si Henri Meunier écrit un livre triste, il va être triste pour que le texte soit triste, si c’est un livre romantique, il va être amoureux pour que le texte soit amoureux…
Il a chez lui plus de deux mille livres jeunesse, sans compter les bandes-dessinées et les romans (pour adultes).
Il pense que tout le monde a de l’inspiration, que c’est comme un muscle et qu’il faut le faire travailler en lisant ».
Lucie G.