Actu

Corentin Brun, élève de terminale Bac Pro restauration, a été honoré au lycée Pardailhan à Auch, lors de la finale régionale Midi Pyrénées, de la Coupe Georges Baptiste (concours sur les arts de la table). Après avoir passé 7 ateliers techniques (service au guéridon et argumentation commerciale de Moules Saintongeaise, crêpes flambées, découpe d’un filet mignon de porc et réalisation d’une sauce devant les jurys, analyse sensorielle d’un chabichou, réalisation d’un cocktail à partir d’un cognac, analyse et mise en valeur d’un Pineau des Charentes, et enfin prise de commande et argumentation commerciale à partir d’une carte de menus charentais), Corentin a terminé sur la plus haute marche, ce qui lui donne le droit de représenter la région, à la finale nationale, qui aura lieu le 23 mars 2017 à La Rochelle, devant des jurys professionnels et M.O.F.
Cyril Chaignon, de la même classe a également participé et s’est placé à la deuxième place, face aux 5 autres candidats des lycées de Souillac, d’Auch, et de René Bonnet à Toulouse.
Nous serons les organisateurs de la finale régionale l’année prochaine, courant janvier 2018.

Dans le cadre du festival Lettres d’Automne, les élèves de 5e1 ont rencontré l’auteur et illustrateur Henri Meunier après avoir étudié  trois de ses ouvrages, en français et en arts plastiques. Ils ont eu la chance de lui poser toutes les questions qu’ils souhaitaient, nous vous retranscrivons leurs découvertes.

« J’ai aimé cette rencontre car Henri Meunier a répondu à nos questions avec des réponses que l’on attendait pas… Ce qui m’a étonné : qu’il ne soit pas bon en orthographe jeune, et que maintenant il écrit.
Je trouve courageux d’écrire des livres. Ce qui m’a impressionné, ce sont tous les refus des éditeurs avant qu’un livre soit publié. Et il a précisé qu’il ne fallait pas s’en offusquer, qu’il y en aurait plein d’autres. Cela montre bien qu’il adore son métier »
Louis C.

« Henri Meunier nous a expliqué que quand il était petit, il avait des difficultés en français, et était meilleur dans les matières scientifiques, mais plus grand il a voulu faire des études d’arts plastiques. C’est comme ça qu’il a commencé à illustrer puis à écrire des livres.
L’avantage de son métier, c’est qu’il peut arranger ses horaires comme il veut, donc il travaille quand son fils est à l’école. Il nous a également dit que si ses livres ne se vendaient plus, il deviendrait agriculteur ».
Pénélope B.

« Henri Meunier est un écrivain qui n’aimait pas le français car il souffre de  dysorthographie et de dyslexie et avait beaucoup de mal à écrire. Il n’aimait pas du tout lire lors de son enfance, mais à 21 ans, il est entré dans une bibliothèque et il a commencé à beaucoup lire, des livres jeunesse, des bandes-dessinées…
Il a écrit et illustré plus de soixante-dix livres. »
Lucas P-A.

« Pour dessiner il se rend dans son atelier avec ses amis et pour écrire dans son bureau.
Avant de faire lire son livre à un éditeur, il le fait souvent lire à sa sœur.
Si Henri Meunier écrit un livre triste, il va être triste pour que le texte soit triste, si c’est un livre romantique, il va être amoureux pour que le texte soit amoureux…
Il a chez lui plus de deux mille livres jeunesse, sans compter les bandes-dessinées et les romans (pour adultes).
Il pense que tout le monde a de l’inspiration, que c’est comme un muscle et qu’il faut le faire travailler en lisant ».
Lucie G.

Dans le cadre de Lettres d’Automne, les élèves de 4°2 ont eu la chance d’assister à une des premières représentations de la lecture dessinée de Kodhja, bande-dessinée écrite par Thomas Scotto et illustrée par Régis Lejonc.
Ils nous racontent l’après-midi qu’ils ont passée à la MéMo, en présence des deux auteurs.

« J’ai beaucoup aimé et j’ai trouvé la représentation très originale car l’illustrateur dessinait en “live” et l’auteur lisait en même temps.
Kodhja est une cité mais c’est en fait le cerveau d’un jeune homme.
Ce spectacle s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes car cela raconte le passage de l’enfance à l’âge adulte. Il y avait aussi des clins d’oeil à des grandes œuvres littéraires comme le Magicien d’Oz ou Alice aux Pays des Merveilles ».
Alice D R.

« Je trouve très intéressant le style que s’était donné l’auteur pour raconter l’histoire (chemise blanche légère, pantalon court noir, pieds nus). Cela a créé une atmosphère dans la salle qui donnait plus de sens à l’histoire (qui se passe dans un désert).
Ce que j’ai aimé, c’était le ton avec lequel il lisait l’histoire. Ça me montrait que les gens ressentent des émotions différentes en fonction de ce qu’ils lisent. Je n’aurais pas mis les mêmes choses en valeur si j’avais lu.
Les dessins étaient fabuleux. Le dessinateur dessine d’une main de maître avec une originalité fascinante. J’aimais bien voir les dessins se créer sous nos yeux, et le fait qu’ils soient noirs faisaient de jolis contrastes. J’ai trouvé très drôle le concept du dessinateur de devoir mettre un bonnet pour se concentrer. »
Marthe G.

« J’ai trouvé que les dessins traduisaient très bien les sentiments du texte et qu’ils le mettaient particulièrement bien en scène.
Quand l’auteur dit “longtemps, longtemps, longtemps…”, je trouve que le fait que le dessinateur ait choisi de dessiner les personnages plusieurs fois sur des escaliers en différents plans est très intéressant, car cela met en perspective la durée.
La déambulation dans le labyrinthe est joliment dessinée et il y a beaucoup de références à d’autres histoires ou personnages ».
Milène A.

Le jeudi 13 octobre, les élèves de première et de terminale en arts plastiques, accompagnés des élèves de terminale en INS, ont visité le centre d’art contemporain, le LAIT (Laboratoire artistique international du Tarn), à Albi.

Ce texte  a été composé à partir d’extraits de certains comptes rendus des élèves de première arts plastiques : Clélia, Mickaël, Cloé, Céline et Samantha ; et complété par des informations du document pédagogique fourni par le LAIT. Cette composition mêle donc différentes personnes et sujets, et différents temps…
Le reportage photo est de Nina Moëllo, élève en ISN.

Les œuvres de Steina et Woody Vasulka étaient exposées dans les anciens moulins albigeois, et nous ont été présentées par Hélène Lapeyrère et son équipe. Les Vasulka, une violoniste et un informaticien, sont de véritables défricheurs de la vidéo assistée par ordinateur et ont développé dès 1968, à l’époque de Nan June Paik et Bill Viola (au programme limitatif de l’option arts plastiques), un vocabulaire sonore et plastique propre à l’image électronique.

Certaines œuvres ont été créées en collaboration avec le collectif SLIDERS_lab, une unité de recherche de l’Ecole Supérieure Européenne de l’Image.
Le premier fruit de leur collaboration était un triptyque exposé, suspendu de telle sorte qu’il prenne le plus d’espace possible et enveloppe le spectateur plongé dans la pénombre. Les auteurs ont intitulé cette projection numérique  « Lucifer’s commission », suite à l’apparition d’un visage inquiétant, reconstitué à partir des déchets retrouvés et numérisés sur le premier site américain d’essais nucléaires à Los Alamos, au Nouveau-Mexique. Les images d’un des écrans évoquaient la mémoire, comme si nous étions dans le cerveau des artistes, avec des formes et des visages qui se décomposaient. L’écran de gauche nous montrait une boîte qui se déplaçait dans l’espace, comme en apesanteur ; nous avions l’impression que la boîte venait sur nous, jusqu’à nous enfermer ou nous aspirer.
Devant ces projections, nous nous sentions mal à l’aise, comme oppressés. Ce sentiment était accentué par l’obscurité de la pièce et par les sons sourds et stridents, des sons électriques.

Une deuxième œuvre présentait une double image qui apparaissait en fonction de la modulation et de l’amplitude de la voix du femme, qui interprétait une partition musicale. Les variations de timbre, de tonalité et d’intensité de la voix faisait apparaître une sorte de fenêtre, une vue sur un paysage désertique qui venait troubler et se superposer à un travelling dans une ville.

Trois téléviseurs diffusaient des images en lien avec le son entendu. Ces expérimentations étaient vraiment hypnotiques car le son semblait en accord parfait avec l’image, comme si l’un avait engendré l’autre. Nous avons ressenti ces recherches comme désagréables, à cause de la violence des images « éclairs » , qui perçaient l’obscurité et pouvaient aveugler tel un flash. Les sons aigus étaient aussi dérangeants.
Ces essais sont révélateurs de la notion de « bruit vidéo », c’est-à-dire l’énergie électronique des signaux vidéos à partir de laquelle naît tout forme sonore et/ou visuelle.

Dans la plus grande salle étaient projetées des images comme « enroulées » en forme de sphère. Ces boules de matières (parfois du feu, de la lave…), ainsi que les sons qui résonnaient et l’ambiance générale (la pénombre, l’humidité et le ruissellement de filets d’eau) donnaient aux spectateurs l’impression d’être à l’intérieur d’un volcan ou au centre de la terre. Comme enterrés : « ça sent le sous-sol », ou comme enveloppés à l’intérieur d’un ventre, par le jeu des sons « échographiques » et la matière organique , ou encore comme dans l’espace par le mouvement des sphères dont certaines, telles des lunes, se reflétaient dans les retenues d’eau des moulins. Nous hésitions entre frisson et relaxation…

Nous avons également participé à un atelier, animé par Sébastien Tarot qui nous a permis de manipuler différents formats de films argentiques (du 8 mm au 35 mm), et de rajouter du son par enregistrement en direct sur une piste magnétique ou encore de créer du son en grattant le film de sorte à réaliser une piste optique sonore que l’on pouvait alors entendre en boucle.

G-DXTJZ96WZC