• Lettres d'automne

Dans le cadre des Lettres d’Automne, le jeudi 19 novembre, nous avons accueilli dans nos murs (état d’urgence oblige) la lecture musicale “Monsieur Satie, l’homme qui avait un petit piano dans la tête”.  Emilie Véronèse interprétait les compositions d’Erik Satie tandis que Carl Norac nous lisait les textes dont il était l’auteur : une biographie romancée du compositeur surréaliste.
Cette présentation s’est transformée en une triple rencontre : la musicienne et l’écrivain nous ont  expliqué leur formation, tout en nous racontant la vie si étrange de Satie. Ils nous ont délivré à tous un message d’espoir : adulte, chacun est devenu ce qu’il rêvait de devenir lorsqu’il était enfant ; il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser.

Voici, en vrac, quelques appréciations de nos jeunes auditeurs et élèves.

La pianiste jouait très bien, on sentait comme si elle était dans la musique…
Maïann B.

J’ai bien aimé la mélodie du piano de la plume qui s’était posée sur le clavier, mais je trouvais que la musique en forme de poire était fort étrange..
Laura E. G.

Monsieur Satie était quelqu’un d’étrange qui n’aimait pas faire comme les autres, c’était également un très bon pianiste. Personne ne lui écrivait, alors il s’envoyait des lettres. Il était pauvre et imaginait la pauvreté sous la forme d’une petite fille aux yeux verts.
Milène A.

La pianiste était exceptionnelle quand elle accompagnait l’histoire de monsieur Satie, qui était un personnage extraordinaire qui félicitait les bébés, parlait aux objets et promenait son piano.
Théoxane V.

Carl Norac nous a parlé de son enfance en nous disant qu’il avait un papa écrivain et qu’avant d’aller au lit, il voulait une histoire. Son papa, qui n’avait jamais le temps, lui disait : “C’est l’histoire d’un toutou, un point c’est tout. Maintenant, au lit.” […] Il raconte avec des mots simples et il a beaucoup d’humour.
Théo M.

La fille de l’écrivain avait choisi comme doudou un livre, et pas n’importe lequel : un livre de Nietzsche. Plus tard, un journaliste venu interviewer Carl Norac voit sa fille et s’étonne : “ – Votre fille lit déjà Nietzsche ?  – Oui, elle va vous lire quelques lignes ”. Et sa petite fille, âgée de quatre ans, commence : “Nietzsche va à la plage, Nietzsche va se baigner, Nietzsche va bronzer… ”
Andréa B.

Je garde plein de souvenirs de cette rencontre et j’espère en faire encore longtemps.
Juliette L.

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